Préserver la planète

En 2023, la mi-mandat est l’occasion de faire le bilan sur ce qui a été entrepris et sur les années à venir concernant les préoccupations liées aux changements climatiques, tout en s’inscrivant dans une logique de transition énergétique. La Ville est à pied d’œuvre pour préserver nos espaces naturels, en conciliant la protection des milieux fragiles mais aussi de la faune tout en accueillant du public.

Environnement

La Ville est tournée vers les questions environnementales et la préservation des ressources naturelles. Les espaces verts sont une source de bien-être individuel et collectif qui mérite toute l’attention possible.

Respecter le cycle de la nature

La prise de conscience face au dérèglement climatique et au respect de l’environnement pousse à modifier les usages et les façons d’entretenir les espaces verts. Les méthodes désormais employées laissent plus de place au développement naturel des végétaux avec une intervention humaine limitée à l’essentiel.

La gestion différenciée d’un espace s’inscrit dans les principes du développement durable. Cette démarche permet de faire des économies d’eau mais également de préserver la biodiversité avec le développement de la végétation, au grand bonheur des insectes, papillons et autres animaux.

En ce sens, les périodes d’élagage ont été modifiées en tenant compte du respect de la nidification des oiseaux. Il en va de même pour les espaces verts où est pratiquée la tonte raisonnée.
Un travail a été réalisé sur la réduction des tontes par deux, passant de dix à cinq tontes dans l’année. L’objectif pour le futur est de procéder à deux ou trois tontes par an afin de favoriser la faune et la flore locales. Les grands parcs de la ville sont aussi concernés, à l’exception du parc Courbet.

Des jachères fleuries voient peu à peu le jour notamment au Mail du Chénay et au Parc Forestier du Bois de l’Étoile. Peu demandeuse d’entretien, cette technique propose un fleurissement agréable et bénéfique pour tout un écosystème. Retrouvez la vidéo sur les jachères fleuries du Bois de l’Étoile ici.

de répondre aux enjeux climatiques et environnementaux, les projets d’aménagement de l’espace public intégreront, dans la mesure du possible, la plantation d’arbres de pluie, contribuant à réduire les risques d’inondations locales, à la création d’îlots de fraicheur et l’augmentation de la biodiversité urbaine. La fosse de plantation de l’arbre de pluie permet de gérer une partie des
eaux de ruissellement et donc la déconnexion de ces eaux du réseau d’assainissement. Le projet du Cœur de Ville à venir est ainsi pensé.

Les pratiques changent tout autant pour les massifs de la ville : leur entretien et leur composition tendent vers plus de développement durable. Les végétaux sélectionnés demandent une consommation limitée en eau. L’objectif est de réduire les plantes annuelles avec une durée de vie limitée, pour favoriser les vivaces qui repoussent seules pendant plusieurs années. Une transformation des massifs est en cours, l’objectif est d’aller vers plus de « tapis fleuris » pour une meilleure qualité du produit et une réduction des pots en plastique. La logique n’est pas de
renoncer au fleurissement de la ville, mais bien d’avoir une méthode plus durable, naturelle et respectueuse de la faune et la flore.

Chiffres

2000 plantes vivaces plantées (800 par an en moyenne) depuis 2020

860 arbres plantés dont 390 remplacements depuis 2020

Contribuer à l’épanouissement de la nature

Opter pour plus de développement durable et réduire l’intense entretien des espaces verts de la ville ne veut pas dire négliger le soin qui leur est apporté.

Un investissement dans du matériel neuf pour équiper les services de la ville a été réalisé : un broyeur pour les branches qui permet d’utiliser les copeaux pour en faire du paillis. Grâce à ce dernier, les plantations ont un écran de protection contre le gel en hiver et sont conservées dans un sol meuble et frais en été. C’est un véritable coup de pouce pour la végétation mais aussi une façon idéale de recycler le bois.

La Ville de Gagny a publié un plaidoyer de l’arbre et un recensement de l’ensemble des essences présentes sur plusieurs sites de la ville. Tout deux ont été réalisés par Christiane Lichtlé, Conseillère municipale déléguée aux Espaces verts, Docteure en sciences naturelles. Retrouvez-le ici.

Le « zéro phyto », qui consiste à supprimer tout traitement chimique dans l’entretien des espaces verts et à privilégier des techniques naturelles est appliqué à Gagny. Un changement de pratique bénéfique pour la biodiversité et l’être humain.

Une eau plus propre et bien utilisée

Au regard des nombreuses inondations et désordres créés par de fortes précipitations, la Ville a incité le Département à lancer la construction d’un bassin de rétention à Gagny, situé au 32-34 chemin de la Fossette. Cela permettra de réduire les risques de débordements des eaux pluviales lors d’épisodes d’orages intenses et de limiter les inondations dans les quartiers sud de la commune. Le bassin Saint-Baudile restituera progressivement cette eau au réseau d’eau pluviale pour traitement en station d’épuration. Cet ouvrage mesurera 30 mètres de profondeur et aura une capacité de 30 000 m3.

La Ville va profiter de la création de ce bassin pour créer au dessus une zone accessible aux habitants avec un square urbain, des zones de sport/santé et des jeux pour enfants. Avec ce projet, c’est 1,5 hectare, non constructible en hauteur qui sera à la disposition des habitantes et habitants. Associé à une mise aux normes du réseau d’assainissement, ce bassin de rétention réduira les rejets d’eaux polluées dans la Marne et contribuera à la rendre plus saine et baignable, en vue notamment des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024.

La Ville de Gagny est celle où le dispositif « Marne propre » est le plus ambitieux. Ces travaux sont cofinancés par la Ville, qui est également pilote sur le sujet. Cela permet de profiter de toutes
les aides nécessaires afin de réduire le reste à charge pour la population pour la mise en conformité du réseau d’eaux usées.

Enfin, plusieurs récupérateurs d’eau ont été installés dans les écoles pour l’entretien de leurs espaces fleuris et potagers. Ces espaces verts au sein même des écoles sont propices à la sauvegarde de la biodiversité et jouent un rôle pédagogique. Ces réserves d’eau de pluie permettent de supprimer l’eau potable du jardin mais également de sensibiliser les enfants à l’importance et à la rareté de cette ressource.

Allier grands projets et biodiversité

La réfection des berges de l’étang de Maison Rouge est un projet prioritaire. Dans un premier temps, la Ville a négocié la rétrocession de l’étang, puis celle des berges, à l’euro symbolique. Un travail de fond est nécessaire avec le bailleur social et les habitants quant à la propreté de l’espace. L’étang de Maison Rouge doit devenir un lieu de détente et de promenade : pour cela il faut concevoir un aménagement global. Celui-ci sera entrepris à partir de 2024 et il concernera les pourtours ainsi qu’un nettoyage de l’étang. Pour l’instant, l’heure est aux analyses de l’eau et des sédiments pour avoir une idée claire de la pollution à laquelle les étangs sont confrontés.

Au patrimoine naturel s’ajoute un patrimoine historique précieux : sur l’étang se trouve un pont du VIe siècle. La Municipalité se donne pour mission de redonner toute sa beauté au lieu.

Un projet de Maison de la Nature devait prendre place dans le Parc Forestier du Bois de l’Étoile. Cependant la priorité a été donnée aux aménagements. Ce projet sera donc étudié  ultérieurement. Aujourd’hui, ce parc attire beaucoup d’habitantes et d’habitants mais il manque d’usages. Ainsi, la création d’un espace canin est en réflexion pour permettre aux propriétaires
de chiens de les promener sans gêner les autres usagers. Un aménagement global est nécessaire, avec des équipements sportifs et des zones de repos. Il est envisagé de baliser des balades,
afin de guider les Gabiniennes et les Gabiniens dans cet écrin de nature. Dans le cadre d’une compensation environnementale, pour pallier la perte d’un espace vert suite à un projet de construction dans le quartier de Maison Blanche à Neuilly-sur-Marne, ce dernier va bénéficier d’un apport financier de 300 000 € pour de nouvelles plantations.

Le souci d’une écologie urbaine se traduit par la prise en compte des critères environnementaux dans la conception de projets urbains et la gestion des espaces publics. La Ville a donc fait le choix d’inscrire dans les arrêtés de permis de construire, particuliers et professionnels, que les porteurs de projet fassent un état initial de la biodiversité présente sur place. Grâce à cela, la Municipalité incite les porteurs de projet à prendre les mesures nécessaires avant le début des travaux. Cette logique d’accompagnement a déjà été mise en place sur certains projets, notamment celui de l’îlot centre-ville.

Réalisations

  • Extension de l’Arboretum et installation d’une clôture
  • Label « arbre remarquable » pour le cèdre du Liban
  • Étude sur le bioclimatisme urbain
  • Acquisition des étangs de Maison Rouge
  • Amplification du programme de la Fête de la Nature et réalisation de plantations participatives
  • Plan des arbres dans les parcs

Perspectives

  • Augmenter les ilots de fraicheur
  • Multiplier par trois le nombre d’arbres plantés
  • Tester la végétalisation des pieds d’arbres dans un quartier avant généralisation
  • Aménager les berges de l’étang de Maison Rouge et assainir l’eau
  • Poursuivre l’installation de récupérateurs d’eau dans les écoles
  • Créer un poste de garde champêtre pour faire de la pédagogie sur l’environnement
  • Rédaction et application d’une charte sur l’arbre

Transition énergétique

Fil rouge des actions de l’année 2023, la transition énergétique est au cœur des préoccupations de chacun. Elle a pour objectif de limiter l’impact négatif que peut avoir notre mode de vie sur l’environnement. À son échelle, la Municipalité a décidé d’agir sur plusieurs fronts.

Maîtriser la consommation d’énergie

Des actes concrets ont déjà été entrepris au cours des premières années du mandat, telle que la gestion de l’électricité de l’espace public avec le passage aux LED dans un très grand nombre de rues : ce dispositif est beaucoup moins énergivore que les ampoules classiques et permet d’ajuster le niveau de luminosité au besoin. Si l’option d’éteindre totalement les candélabres la nuit a
pu être étudiée, elle n’a finalement pas été retenue, pour des raisons évidentes de sécurité, privilégiant la baisse d’intensité. La Municipalité a pris à bras le corps la question de la sobriété énergétique, en assumant des arbitrages comme l’annulation de la patinoire de Noël ou encore la réduction de la quantité de décorations, etc.

L’isolation des bâtiments communaux est également au cœur des priorités, pour les rendre plus performants et moins énergivores. Ainsi, il ne s’agit pas de construire plus mais d’entretenir l’existant. Les habitations des particuliers sont aussi concernées avec l’engagement dans le Parcours de Rénovation Énergétique Performante (PREP) et le partenariat avec l’Agence Locale de l’Énergie et du Climat – Maîtrisez Votre Énergie (ALECMVE). Deux aides précieuses dans le conseil en matière d’amélioration de la performance énergétique des logements.

Afin de participer en donnant l’exemple, la Ville a électrifié 80 % de son parc automobile, utilisé par les différents services au quotidien.

Sensibiliser les générations futures

Sensibiliser, informer et faire comprendre à toutes et tous ce qu’est la transition énergétique et quels sont les enjeux est impératif. Être pédagogue sur le sujet est essentiel, c’est un rôle que la
Municipalité prend très au sérieux. C’est pourquoi différents acteurs locaux ont été formés et le seront encore, pour sensibiliser les enfants à la transition énergétique. Cette volonté de rendre
compréhensible le processus passe notamment par une initiation aux fresques du climat, où petits et grands peuvent exprimer leurs propositions d’actions à venir, car demain se prépare dès aujourd’hui.

L’exposition La Maison éCO2nome, installée à l’Hôtel de Ville en mai, a sensibilisé de nombreux visiteurs aux solutions envisageables pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre au quotidien. Enfin, le forum « Rénovons ensemble », qui aura lieu samedi 14 octobre au Complexe Sportif Arena Léon-Yves Bohain, vous informera sur la rénovation énergétique pour un logement plus économique.

Envisager plus d’énergies propres

La géothermie est une technique permettant de récupérer la chaleur contenue dans les nappes d’eau souterraines. Cette ressource est exploitée notamment pour la production de chaleur, pour ensuite être distribuée par des réseaux alimentant en eau chaude des bâtiments d’habitation ou de services publics.

C’est donc un enjeu clef pour la préservation de l’environnement et un pilier de la transition énergétique. Dès les élections municipales, la Ville a adhéré au syndicat des géothermies de Chelles, connecté depuis aux immeubles du quartier des Peupliers. Dans un avenir proche il devrait chauffer le groupe scolaire et le centre socioculturel du quartier.

D’autre part, la commune à posé les premiers jalons pour le creusement d’un puit plus au nord de Gagny, en lien avec la Ville de Montfermeil.

Réalisations

  • Passage aux LED de l’éclairage public
  • Élaboration du Schéma Directeur Immobilier et Énergétique (SDIE)
  • Réduction du chauffage dans les bâtiments municipaux
  • Électrification de 80 % du parc automobile municipal
  • Connexion au réseau de chaleur géothermique de Chelles

Perspectives

  • Poursuivre l’implication de la Ville dans le Parcours de Rénovation Énergétique Performante
  • Développer l’exploitation de la géothermie
  • Diversifier les types d’énergie du parc automobile municipal
  • Exploiter le potentiel des toitures de certains bâtiments publics pour l’installation de panneaux photovoltaïques

Cause animale

La Ville s’est engagée pour la cause animale, développant des actions concrètes et saluées par l’obtention de deux pattes au label régional « Ville amie des animaux ».

De nouveaux porte-parole pour les animaux

La cause animale est une thématique au centre des actions pensées en ville. Près d’un foyer sur deux possédant au moins un animal de compagnie, c’est donc un sujet qui touche de nombreux Gabiniennes et Gabiniens. C’est pour cela qu’une délégation spécifique dédiée à la place des animaux a été confiée à Anthony Marques, Adjoint au Maire et qu’un poste de chargé de la cause animale a aussi été pourvu pour mettre en œuvre les missions au périmètre toujours plus large. Nos amies les bêtes ont donc des alliés de taille pour défendre leurs droits et se préoccuper de leur bien-être.

Valoriser la place des animaux et leur bien-être

Pour amener à une véritable prise de conscience dès le plus jeune âge, la Ville propose diverses actions de sensibilisation auprès des centres de loisirs et des écoles, telles que des visites de refuge ou des interventions d’associations de protection animale. Afin de faire comprendre au plus grand nombre que l’adoption d’un animal implique de grandes responsabilités, la Ville lutte
également contre la maltraitance et l’abandon, avec des campagnes de communication sur l’abandon des animaux. Les policiers municipaux seront formés à la prise en charge des animaux errants sur le territoire communal.

En 2022, la première édition du Forum de l’Animal rassemblait plus de 1000 visiteurs, tous passionnés d’animaux, autour de valeurs fortes telles que le respect du bien-être de nos animaux domestiques. Cet événement est désormais un rendez-vous annuel, qui concerne toutes sortes d’espèces, du chat au chien, sans oublier les NAC, les chevaux ou encore les animaux sauvages.
À cette occasion, la première édition du Guide de l’Animal a vu le jour. Il permet de recenser toutes les informations utiles relatives aux animaux sur la commune.

Des radeaux végétalisés sont actuellement étudiés pour les plans d’eau de la ville pour permettre la migration et la nidification des oiseaux. Ces derniers seront aussi un lieu de ponte pour les poissons, un moyen naturel de filtrer et d’épurer l’eau et un outil contre le braconnage. Aussi, l’île du lac de Maison Blanche est, depuis 2021, fermée au public pendant la période hivernale, pour préserver la faune, notamment les oiseaux migrateurs. Une décision prise par la Municipalité, en partenariat avec la Société de pêche du Lac de Maison Blanche, en faveur de la cause animale.

Lier des partenariats solides

La Ville travaille en étroite collaboration avec des associations locales pour faciliter l’adoption des animaux perdus sur le territoire communal. Un premier abri a été créé pour les chats via le programme Chatipi. Ce dernier propose un refuge aux chats sans abris en réponse à l’obligation légale des communes de protection des chats errants en les accompagnant dans la création d’un lieu de vie dédié. Le premier Chatipi du département a été inauguré vendredi 21 avril 2023, dans le quartier Jean Bouin.

Un marché public est en place avec l’association Gagny Pet and Co pour assurer les campagnes de capture, de stérilisation et d’identification des chats errants. Une autre convention de partenariat a été réalisée avec le groupe Hygiène Action pour la gestion des autres animaux errants en ville.

La petite faune sauvage n’est pas oubliée, avec une réflexion sur sa préservation en ville avec notamment des zones de biodiversité, des partenariats avec des associations locales et/ou régionales et la mise en place de refuges pour les hérissons, les chauves-souris et autres petits mammifères.

Réalisations

  • Ouverture de la Maison de l’Animal
  • Création du Forum de l’Animal
  • Travail avec l’association Gagny Pet and Co pour la gestion et l’intégration des animaux
  • Mise en place du premier Chatipi avec l’association One Voice
  • Accès simplifié à tous les formulaires sur le site de la Ville
  • Création d’un réseau de familles d’accueil en ville en partenariat avec l’association Gagny Pet and Co
  • 4 canisquares en accès libre à Gagny, entretenus par des agents de la ville

Perspectives

  • Sensibilisation au nourrissage des oiseaux
  • Formation des policiers municipaux à la prise en charge des animaux errants
  • Mise en place de radeaux végétalisés
  • Mise en place d’un espace canin au Parc Forestier du Bois de l’Étoile