Jusqu’à la guerre franco-prussienne de 1870, la situation à Gagny apparaît extrêmement calme, réglée par les travaux agricoles et l’extraction du plâtre dans les carrières de la commune. En outre, une sucrerie est installée sur ses terres par le Baron Roger (mort en 1829), maire et propriétaire du domaine du Chesnay, mais son fonctionnement s’arrêta prématurément.
Gagny, sa gare et sa mairie inaugurées
Un événement important va toutefois impacter positivement la commune : en 1849 est en effet inaugurée la première portion du chemin de fer de Paris à Strasbourg, qui traverse Gagny et qui voit celle-ci accueillir une gare. Il fallait auparavant utiliser des services de voitures publiques relativement onéreux pour se rendre à Paris, ou à défaut d’argent y aller à pied.
Une nouvelle mairie fut inaugurée place du Baron Roger (actuelle place Charles De Gaulle) en 1870, pour remplacer l’ancien lieu de réunion du conseil municipal qui se tenait auparavant au premier étage d’un café.
Pendant la guerre franco-prussienne
Gagny joua un certain rôle lors de la guerre franco-prussienne de 1870, étant occupée par les troupes ennemies à partir du 19 septembre de cette année. En outre, les Prussiens installèrent quatre batteries sur les hauteurs du village. La plupart des habitants quitte Gagny pour Paris, la mairie elle-même s’installant dans un restaurant du Faubourg Saint-Martin. L’occupation ne prit fin qu’en septembre 1871, soit un an après son début.
Les débuts de l’urbanisation
A partir du dernier tiers du XIXe siècle, Gagny voit les débuts d’une urbanisation d’abord timide, les premiers lotissements apparaissant à cette période, et plus particulièrement le quartier de l’Époque, mis en valeur par Monsieur Eliot, conseiller municipal. A la même période est inaugurée l’actuelle mairie, une gentilhommière et ses dépendances achetées à un entrepreneur parisien, Monsieur Peretmère (1890). Le réseau téléphonique est ouvert en 1898.