Depuis 2002, la Ville de Gagny arbore le panneau 4 fleurs du label des Villes et Villages Fleuris de France. Ce label est une reconnaissance due essentiellement aux efforts des agents du Service espaces verts de la Ville. En effet, ces équipes ne manquent pas d’idées pour embellir nos rues, nos terre-pleins à l’aide de vanneries et massifs. Les fleurs et plantes colorées se succèdent, au fil des saisons, pour offrir un cadre de vie agréable et verdoyant aux Gabiniens.
En 2018, Gagny s’est vue confirmer le label « 4 fleurs » et décerner le prix exceptionnel de la « Fleur d’Or », une véritable consécration pour la Municipalité, très engagée pour le cadre de vie des Gabiniens.
Ce label, outre le savoir-faire des agents de la Ville pour le fleurissement, récompense aussi la qualité et la gestion des espaces verts, parcs et arbres d’alignement ornant les trottoirs. Il est également le reflet de l’application de bonnes pratiques d’entretien et d’une réelle volonté d’amélioration du cadre de vie des habitants avec une prise en considération des actions proposées par la Ville en faveur du développement durable et de la biodiversité.
Au printemps 2019, une équipe de TF1 est venue à Gagny réaliser un reportage consacré aux villes labellisées « 4 fleurs ». Découvrez-le ci-dessous :
Un aménagement harmonieux de la place Foch
Lors de son passage à Gagny, le jury a été séduit par la place Foch rendue exclusivement piétonne grâce à son parking désormais en sous-sol et son parc paysager où le végétal prend toute sa place. Cette place est devenue un lieu de rencontre riche de ses espaces de jeux, de ses œuvres d’art. Elle est également conçue pour accueillir les évènements populaires mis en place par la Ville. Le Taxi de la Marne, symbole historique puissant pour la Ville de Gagny est placé dans un écrin de verre appelant au devoir de mémoire et au recueillement à quelques pas de l’espace du souvenir et de son Monument aux Morts.
Un patrimoine végétal varié
À Gagny, les nombreux espaces verts, massifs, terre-pleins et rues offrent une très grande variété de fleurs, d’arbres et participent à la biodiversité. Ce riche patrimoine compte 3 500 arbres d’alignement de 52 variétés différentes, de nombreux arbres répartis dans les espaces verts sur le territoire communal, 25 000 plantes annuelles, 13 000 plantes bisannuelles, 80 000 bulbes de fleurs annuelles ou vivaces, et 560 plantes vivaces.
Un arbre remarquable : le cèdre du Liban
Le plus vieux cèdre du Liban, introduit en France en 1734, est encore visible au Jardin des Plantes à Paris. A Gagny, l’histoire du cèdre du Liban de Gagny nous amène quelques années plus tard, en 1760, date approximative de sa plantation dans la grande propriété bourgeoise d’Antoine Alphonse Chassepot, armurier français et surtout passionné de botanique. Au début du vingtième siècle, ce cèdre se retrouva sur la propriété alors transformée en institution privée pour les jeunes, puis, plus tard en maison de retraite pour les russes émigrés à Paris. Inscrit à l’inventaire des sites et monuments naturels en 1939, ce cèdre du Liban haut de 30 mètres et d’une circonférence de plus de 6 mètres, occupe une place privilégiée au cœur de la ville de Gagny puisque il orne aujourd’hui la place du Souvenir Français, juste devant La Cerisaie. En 2015, ce cèdre a même fait parti des arbres d’île de France sélectionné au concours de l’arbre de l’année.
Après avoir admiré ce cèdre du Liban, ne manquez de vous arrêter sur le mail du Chénay, devant 4 arbres cinquantenaires : le séquoia géant et les 3 cyprès de l’Arizona. Puis, dans le quartier de Maison Blanche place des Fêtes, trône un platane oriental centenaire.
Et pour en savoir plus sur Gagny, Ville Fleurie…
Une attention particulière est portée au choix des végétaux et essences d’arbres en fonction des lieux, de leur fréquentation et de leur utilisation. Au delà d’un choix adapté, la gestion des espaces est elle aussi différenciée par les agents communaux, tous formés aux nouvelles méthodes de gestion de ces espaces naturels. La nature des soins et leur intensité est ainsi déterminée en fonction des types d’espaces et de leur utilisation.
Le fleurissement
Pour le fleurissement, le choix et la gestion différenciés se définissent en fonction de 3 objectifs :
- la décoration,
- la mise en valeur d’un bâtiment
- la création d’un lieu de refuge pour les oiseaux, butineurs et insectes utiles.
C’est dans ce principe qu’à l’automne 2016, un refuge écologique a été mis en place chemin d’accès aux Abbesses, le long de la voie ferrée. Un mélange de graines de vivaces a été semé sur place et quelques arbustes ont été ajoutés pour les butineurs et papillons.
Les arbres
Les 180 kilomètres de trottoirs gabiniens comptent aujourd’hui plus de 3 500 arbres d’alignement de 52 variétés, choisis en fonction de différents critères :
- L’encombrement aérien de l’arbre par rapport à la largeur de rue concernée est essentiel car de celui-ci ne doit pas obstruer la lumière. Moins l’encombrement est important, moins l’entretien est fréquent car les branches gêneront moins les réseaux électriques ; le coût d’entretien sera donc réduit.
- L’encombrement racinaire pour que les racines ne détruisent pas la chaussée. Ainsi, la préférence va aux arbres aux racines qui s’enfoncent de manière verticale.
- La résistance de l’arbre face à la sécheresse et aux agressions citadines telles que les gaz d’échappement, l’urine, le sel de déneigement ou les coups.
Quant aux arbres répartis dans les parcs et espaces verts de la ville, il sont choisis pour leurs couleurs et leur encombrement aérien plus important qui offre des espaces ombragés aux promeneurs.
Les espaces verts
Les agents de la Ville, outre les zones fleuries et trottoirs, travaillent à l’entretien des espaces verts comme l’Arboretum, le Parc Courbet, le Parc Forestier du Bois de l’Étoile, le Ru Saint Roch, le Mail du Chénay et bien d’autres espaces verts gabiniens. Au même titre que les espaces fleuris ou les arbres, la gestion de ces espaces est organisée différemment en fonction de l’utilisation des lieux ou encore du passage :
- Au Lac de Maison Blanche, des arbustes à fructification ont été plantés pour attirer les oiseaux. Là, comme au Parc Forestier du Bois de l’Étoile, l’entretien est concentré sur les chemins de passage. L’objectif est de laisser la plus grande liberté possible à la nature dans ces espaces.
- Par ailleurs, à l’Arboretum, en dehors des sentiers de promenade, la fauche et la tonte sont tardives pour permettre aux plantes de ressemer leurs graines. Une tonte régulière est, par contre, faite pour l’entretien des chemins.
À Gagny, les déchets verts ne sont pas perdus. Ils sont transformés !
C’est ainsi que feuilles, fleurs fanées et déchets de tonte sont revalorisés en compost et que le bois issu de l’élagage est broyé pour être réutilisé en terreau ou paillage. Les paillages sont utilisés dans les massifs pour protéger les pieds des plantes et arbustes l’hiver, puis pour garder l’humidité et donc réduire la fréquence des arrosages l’été. Lors des tontes, les agents des espaces verts, laissent l’herbe coupée sur place pour faire un apport d’engrais naturel au gazon.
Puis, dans un souci de préserver notre environnement et la santé de tous, la Ville a atteint son objectif « zéro phyto ». Des méthodes naturelles d’entretien sont mises en œuvre car plus aucun pesticide, ni produits chimiques ne sont utilisés dans le cadre de l’entretien des espaces verts. Les agents communaux utilisent des moyens mécaniques pour effectuer les actions de désherbage.
Gagny s’attache à préserver la richesse de ses écosystèmes terrestres et aquatiques. Qu’il s’agisse des Carrières de l’Est, du Parc du Bois de l’Étoile et de son Arboretum, du Parc Courbet, du Mail du Chénay ou des lacs de Maison Blanche et de Maison Rouge, tous ces sites offrent une large diversité de faune et de flore. Tous ces espaces verts de notre environnement jouent un rôle primordial dans la lutte contre l’effet de serre et contribuent à l’élimination du dioxyde de carbone de notre atmosphère.
Les agents de la Ville restent très attentifs au maintien des couloirs écologiques permettant la circulation des insectes, qui demeurent au cœur de leur réflexion, lors des actions d’entretien des espaces, de fleurissement ou de plantation.
Des ruches au Bois de l’Étoile
En 2010, au Bois de l’Étoile, près de la mare, les agents de la Ville de Gagny ont installé des ruches. En pleine saison de butinage et jusqu’à l’automne, chacune de ces ruches compte environ 30 000 abeilles (Apis mellifera). Toute l’année les agents municipaux exercent une surveillance des ruches, essentiellement pour lutter contre les envahisseurs tels que le Varroa, minuscule parasite mais grand ennemi des abeilles. Puis, de fin août à septembre, le miel est récolté sur les hausses pour être, au printemps suivant, proposé à la dégustation lors de la Fête de la Nature.
Comme développement durable rime avec maîtrise des dépenses, la politique de fleurissement de la Ville concilie diversité des espèces végétales et réduction des coûts en choisissant d’utiliser des plantes vivaces plus robustes et qui demandent un arrosage moindre.
Les fleurs annuelles et bisannuelles sont plantées dans des massifs disposant d’un arrosage automatique, déclenché la nuit, car c’est là que l’apport d’eau est le plus efficace et donc le moins important. L’utilisation de paillage et de vivaces ont contribué à réduire considérablement l’apport d’eau.